Aides PAC 2015/2020
Le conseil d'état annule les circulaires pour les soutiens couplés AO, AC et ABA 2015

Le 29 mars, pour la troisième fois, des images d'abattoir ont éclaboussé les visages des citoyen·ne·s des villes et des campagnes. Quelqu'un a tourné - à Mauléon-Licharre, cette fois - et diffusé des images insupportables. La colère et la rage débordent de partout. « Des souffrances atroces et inutiles à ces pauvres bêtes », disent certains. « Conditions de travail trop difficiles et travailleurs sous pression », pensent tout de suite les autres
L'été dernier, nous avons été des milliers à dire : nous voulons des prix, pas des aides !Ça_suffit.LeQuentrec.pdf
La Confédération paysanne 23 a appris récemment par annonce légale de la SAFER MLI (publicité foncière publique et légale) que la Société Abioval revendait via la SAFER les plus de 250 ha terres agricoles acquises en Creuse et en Haute-Vienne ( - 126 ha sur la commune de St Agnant de Versillat (23) ; -104 ha sur la commune de St Pierre de Fursac (23) ; - 19 ha sur la commune de Vareilles (23) et - 6 ha sur la commune de Folles (87))
En 2010, la société Abiodis avait fait l’acquisition de ces deux fermes creusoises afin d’y produire des céréales (sorgho) destinées à la production d’énergie –dite renouvelable- par méthanisation dans une structure basée à Guéret à 50 kms. Plus de 250 ha de terres cultivables perdaient ainsi leur vocation alimentaire pour atterrir dans les mains d’une société privée. Le projet, présenté comme novateur sur le plan environnemental et bénéfique sur le plan social, ne présentait, à notre sens, aucune garantie de son intérêt pour la collectivité, bien au contraire…
Stéphane Le Foll a présenté mardi dernier son projet pour la PAC 2020. La Confédération paysanne salue l'intention de mettre en place une politique agricole et alimentaire commune qui prenne en compte la dynamique des territoires.
Mais, à y regarder de plus près, ce projet développe trop souvent tout le contraire. Certes, il conforte la majoration sur les premiers hectares et les aides couplées, deux dispositifs intéressants à renforcer, mais qui ne permettront pas seuls de réorienter l’agriculture.
Le Plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles (PCAE) a pour objectif d’accompagner les agriculteurs limousins et leurs structures collectives dans leurs projets d’investissements permettant d’améliorer la performance économique, environnementale ou sociale de leurs exploitations. Ce dispositif global recouvre toutes les filières avec leurs spécificités et s’inscrit dans le Programme de développement rural Limousin (PDR Limousin) 2014-2020. Il permet de mobiliser des crédits européens du Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER) au travers de quatre opérations en faveur des investissements agricoles, proposées par l’Union européenne pour contribuer aux items suivants:
Prochaines dates : vendredi 3 juin 2016 à 12h et vendredi 9 septembre 2016 à 12h.